une série de quatre vidéos, entre mots et images, qui conte une idylle adolescente à l’heure où le soleil décline et l’automne approche
ÉTÉ INDIEN #3

une série de quatre vidéos, entre mots et images, qui conte une idylle adolescente à l’heure où le soleil décline et l’automne approche
Masque, queue de lapin et combi latex : ce n'est pas parce que c'est le 31 octobre que la mode a revêtu un costume de cuir noir. Halloween n'est ni une fête ni une excuse pour la mode ; c'est juste l'occasion rêvée qui lui permet de farfouiller au fond de ses tiroirs pour y [...]
une série de quatre vidéos, entre mots et images, qui conte une idylle adolescente à l’heure où le soleil décline et l’automne approche
Démêler le bon du mauvais goût ne relève pas seulement de l'arbitraire et du jugement personnel : c'est une construction sociétale et culturelle entière. Le mauvais genre est une vraie révolte de la mode contre elle-même : c'est l'annihilation de ses valeurs fondamentales, c'est le retour au grossier, à l'ordinaire, à l'obscène et au populacier. Bref, la mode cherche à sortir de son cadre étriqué en faisant fi de la noblesse à laquelle elle est vouée, pour épouser les formes viles de la vraie vie.
une série de quatre vidéos, entre mots et images, qui conte une idylle adolescente à l'heure où le soleil décline et l'automne approche
Changer la mode : c'est le parti pris de Manon Delmont, fondatrice d'Oliopal, une marque de vêtements féminins indépendante, éthique, et écoresponsable.
Le talon a pris depuis le XIXème siècle l'habitude d'habiller le pied des femmes. Il termine la silhouette comme le tracé du crayon sur l'esquisse du styliste : pointu, élancé, précis. D'abord véritable objet d'art, il s'est peu à peu transformé en objet de fantasme où la cambrure d'un pied étroit rappelle à sa position lors de la jouissance. Il devient alors obligatoire pour les femmes, officieusement ou officiellement, pour paraître au monde et pour, peut-être, espérer faire porter sa voix à l'oreille d'un homme. Mais le talon n'est-il qu'affaire du désir porté par le regard viril hétéronormé ?
laisse, laisse, se dit-elle, pousser tes ailes et goûte à ce jus mirobolant, potion empoisonnée qu'une femme a un jour engendré. rêve solitaire et endurci, rêve d'un amour insulaire sous le soleil tapant, d'une vie libre hors des fonctions. laisse, tourner les verres, tourner la vie à la mort car on ne compte nos jours que pour leurs regrets. trop tard.
La mode de la plage serait-elle devenue plus sage ? Oui et non. Car ce qui ne peut être montré est souvent ce qui peut le plus exciter : et ce pouvoir subtil de suggestivité prédomine dorénavant. La plage se rhabille et le topless décampe : phénomène de mode, d'époque, de société ?
"Entre discours d'acceptation de soi, de libération du corps féminin et de sa sexualité, et stigmatisation d'un désir monomorphique, de la beauté et de ses attributs, le fil est mince. Et les gouffres en-dessous de lui, immenses. La fame des réseaux sociaux est un outil de pouvoir qui peut être dangereux. Ces comptes dévoilent toute la bipolarité de ce phénomène mondial dont l'impact sur les jeunes générations est à double tranchant."