Histoires d’épouvantes qui nous font frissonner l’échine, formes obscures tapies dans l’ombre de la chambre, grincements de porte suspects… faire peur, se faire peur : c’est une constante universelle grâce à laquelle il nous est permis d’explorer les recoins les plus sombres de la psychologie humaine.
Voici quelques clichés et quelques vers pour faire part d’une beauté dérangeante et taboue, ordinairement interdite mais qui, pour l’occasion, a sorti son plus costume.
Ô toi à qui l’on donne tout
beauté divine et vestale
qui dans le cri de l’amour déchire nos coeurs
qui par l’un de tes secrets éternels
trompe notre oeil pour toujours
Métamorphoses
Chrysalides brisées pour des corps imbéciles
tu as fait de ma peau une mue mortelle
et en moi comme en chacune de tes créations enchanteresses
tu as déposé ta semence brûlante et fertile
Ô toi à qui l’on doit tout
ton venin voue ma vie à une vengeance, vaine
Alors qu’ici bas tous lèvent les yeux vers cet éther démesuré
il n’y a que toi que je vois
matrice des mystères dont mon âme s’est éprise
toi, toi à qui je donnerais tout
je ne te donnerai rien
fruit des entrailles de ta terre
mon visage ne diffère du tien ; mon souffle s’altère
je suis ce qui en toi glace mes sens.
Amélie Zimmermann
Avec un certain retard ! Oups

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